Un essai de NintendObserver.

 

“White people don’t look at their history honestly.” — Jamarl Thomas

 

 

À ma connaissance, les Blancs ont été longtemps les seuls, et de fait les premiers, à moraliser la violence. Il n’y a pas eu que des conquérants d’origine européenne, je crois même que c’est Gengis Khan de Mongolie qui est reconnu comme ayant régné sur le plus grand des territoires. Mais il me semble que tout ceux, à part les Blancs, qui ont conquis et assujetti d’autres communautés, l’ont toujours fait sans la moindre prétention de le faire POUR la communauté qu’ils détruisent, pillent, violent et j’en passe. Jusqu’à preuve du contraire ce mode de pensée, qu’il parle de “barbares”, de “païens” ou de “dictateurs”, a été une exclusivité des Blancs, et un modèle que d’autres tyrannies maintenant à travers le monde ont dorénavant adopté.

 

 

Du coup en tant que Noir, quand tu essaies d’expliquer le problème à un Blanc lambda, il ne comprend pas. Il te dit que non, nous sommes en démocratie, le pays des Droits de l’Homme, blablabla… Nous ne sommes pas comme “ces gens-là”, ces dictatures, etc, etc. Il est impossible qu’il y ait un “racisme d’État” en France, quand même. Ils ne sont littéralement pas habiliter à comprendre ces réalités parce qu’ils croient dur comme fer aux conneries que leurs dirigeants leur ont racontées pendant des siècles pour moraliser des atrocités. Et donc par conséquent, pour eux, croire qu’il y a un problème est l’équivalent de remettre en question leur identité la plus profonde : une identité qui, malheureusement, et on le découvre de plus en plus clairement aujourd’hui, est écrite sur un tissu de mensonges.

 

 

P. S. : À ceux qui comprendront, voilà pourquoi quand je pars affronter un boss de fin, je dis que je viens lui apporter la démocratie. D’abord ils apportaient la religion. Avec l’esclavage et la colonisation, on a vu ce que ça a donné. Maintenant ils apportent la démocratie.

 

— Luther
(@NintendObserver)